Un arrêté ministériel récemment promulgué a précisé avec minutie les qualifications professionnelles et les exigences requises pour exercer le métier d’assistant médical. Désormais, conformément à cette nouvelle réglementation, seuls les individus détenant certaines qualifications spécifiques sont habilités à assister les médecins, que ce soit dans le cadre de leur activité libérale ou au sein d’un centre de santé.
Les qualifications acceptées incluent le diplôme d’État d’infirmier (DEI), le diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS), le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP), ainsi que le certificat de qualification professionnelle (CQP) d’assistant médical.
Toutefois, pour ceux ne possédant pas le certificat de qualification professionnelle d’assistant médical, une formation spécifique, axée sur l’acquisition des compétences en matière d’organisation et de gestion administrative d’un cabinet médical, est obligatoire dans un délai de trois ans après leur entrée en fonction.
Cette nouvelle réglementation, énoncée dans l’Arrêté du 7 novembre 2019 relatif à l’exercice de l’activité d’assistant médical et publiée dans le Journal Officiel de la République Française le 13 novembre 2019 (texte n°11), vise à garantir un niveau de qualité élevé dans l’assistance médicale en établissant des normes strictes en termes de formation et de compétences pour les assistants médicaux, contribuant ainsi à l’amélioration des services de santé offerts à la population.
